Votre fil conducteur pour un statut de travail parfaitement réglé

16-03-2022
werkstatuut

Bientôt le moment de dire adieu définitivement aux périodes de blocus inspirantes et à la discipline de fer que nécessitent les examens. Quant à savoir si cela se fera avec un soupir de soulagement ou un sentiment de nostalgie, nous ne nous prononcerons pas. En tout cas, vous quitterez bientôt la vie estudiantine. La vie qui est dominée par les études, l'entretien de contacts sociaux et... la simplicité. Si nous pouvons l'exprimer ainsi...


Le monde du travail vous attend. Et il est un peu plus complexe. Mais avec les bonnes informations, vous êtes paré(e). Voici ce que vous devez savoir pour débuter sur le marché de l'emploi :

1. Inscrivez-vous au plus vite comme demandeur d'emploi

Votre stage d'insertion professionnelle (également appelé « période d'attente ») commence dès le moment de votre inscription au Forem (Actiris à Bruxelles ou VDAB en Flandre). Votre stage d'insertion professionnelle est la période entre la fin de vos études et le moment où vous avez droit à une allocation. Plus vous attendez pour vous inscrire, plus vous devrez attendre longtemps pour recevoir une éventuelle allocation.

2. Affiliez-vous à une mutuelle

Pendant le stage d'insertion professionnelle, vous restez assuré(e) par la mutuelle de vos parents, et ce, jusqu'à l'âge de 25 ans. Ensuite, vous êtes obligé(e) de vous affilier à une mutuelle. Inscrivez-vous donc dès que : 

  • le stage d'insertion professionnelle est terminé ; 

  • vous atteignez l'âge de 25 ans ; 

  • vous avez trouvé du travail. 

L'assurance obligatoire intervient dans les frais de soins de santé et donne droit à une allocation dans certaines situations. En outre, l'assurance dépendance est également obligatoire. Cette assurance dépendance intervient dans les situations où vous êtes dépendant(e) et avez besoin de l'aide de tiers.

3. La sécurité sociale, qu'est-ce que c'est précisément ?

Lorsque vous travaillez, des cotisations de sécurité sociale sont retenues sur votre salaire (13,07 %). Grâce à vos cotisations, vous constituez des droits à des allocations de chômage, pension, assurance maladie et invalidité...

4. Devez-vous penser dès maintenant à l'épargne-pension ?

Ce n'est pas impératif, mais il faut sérieusement l'envisager. À peine diplômé(e) et il faut déjà penser à votre pension : l'ironie ne nous a pas échappée. Il convient toutefois de nuancer. Pour bon nombre de personnes, les pensions légales ne suffisent pas pour maintenir le niveau de vie. Prévoir un petit extra n'est donc pas une mauvaise idée. En outre, l'avantage financier de l'épargne-pension est bien plus important quand vous épargnez pendant 30 ans que quand vous épargnez pendant 10 ans. De plus, vous récupérez environ 30 % de votre épargne via votre déclaration d'impôt. Cela vaut donc la peine d'y réfléchir.

5. Jours de vacances

Des vacances infinies à un système de congé régi par la loi. Cela demande une petite adaptation. Les jours de congé sont calculés sur la base du nombre de jours prestés dans l'année précédente. Lorsque vous terminez vos études, vous n'y avez donc pas droit. Pour compenser ce manque, vous pouvez faire appel aux vacances jeunes si vous avez moins de 25 ans et que vous avez travaillé au moins 1 mois (les jobs d'étudiant ne comptent pas).

Prêt(e) pour votre premier emploi ? Consultez ici nos offres d'emploi ou prenez contact avec l'agence la plus proche. Bonne chance.