La pénurie de talents touche tous les secteurs. Mais certaines entreprises prouvent qu’avec un peu de créativité et d’audace, il est possible d’attirer et de fidéliser les bonnes personnes. Comment ? En sortant des méthodes de recrutement classiques et en essayant de nouvelles approches. Pas de formule magique, juste des exemples inspirants. Nous donnons la parole à trois de nos clients.
Pénurie de talents : comment certaines entreprises s’en sortent avec créativité
14-10-2025
Abog: « Tout le monde mérite sa chance »
« Les candidats ne manquent pas, mais il leur manque parfois les bonnes compétences. C’est pourquoi nous recrutons avec un esprit très ouvert », explique Carolien Spanoghe, HR Manager chez Abog. « Chez nous, chacun a sa chance. C’est à la personne de la saisir. »
Une intégration solide permet aux nouveaux de démarrer rapidement et en toute sécurité. Et la collaboration avec Accent y joue un grand rôle. « Accent nous connaît bien. Plusieurs agences travaillent ensemble, proposent spontanément des candidats et la communication est ouverte et fluide. »
Résultat : même en période de pic, Abog trouve toujours les bons profils. Le conseil de Carolien : « Choisissez le bon partenaire d’intérim et croyez-y. Ouvrez-vous à toutes les nationalités et donnez à chacun sa chance. Vous pourriez être agréablement surpris. »
Galloo : « Walk your talk et donnez des chances réelles »
Chez Galloo, la marque employeur porte ses fruits, explique Lesley Buellens, HR Manager. « Nous y travaillons depuis des années, ce qui nous vaut beaucoup de candidatures spontanées. En interne, nous communiquons clairement sur nos postes ouverts et nous avons mis en place un système “bring a friend”. » Grâce à cette approche, Galloo parvient à recruter assez facilement, même quand le marché est tendu.
Et ils ne s’arrêtent pas là. Pour un projet nécessitant 40 collaborateurs supplémentaires, ils ont organisé une grande journée de recrutement avec les CPAS et le VDAB. Sur 500 invités, 249 sont venus. « Après plusieurs sessions d’info et des speed dates, nous avons pu sélectionner directement de nouveaux candidats et constituer une belle réserve. Nous collaborons aussi avec les entreprises de travail adapté Westlandia et Waak. »
Pour Lesley, la préparation est clé. Des ateliers, des formations de sécurité et un premier contact avec le terrain aident les candidats à trouver rapidement leur place. Son conseil : « Tenez parole, soyez ouvert et donnez confiance. Celui qui donne sa chance et forme les gens, reçoit beaucoup en retour. »
JEMA : « Voir les opportunités avant les compétences »
Chez JEMA, le défi est encore plus grand, explique le CEO Nicolas Bronchart.
« Nous cherchons des profils très techniques. Ces dernières années, notre effectif a doublé, ce qui complique les choses. Nous collaborons donc avec plusieurs partenaires pour élargir la recherche. »
L’entreprise entretient aussi des liens étroits avec les écoles et universités via des stages et des mémoires de fin d’études, dans l’optique d’embauches futures. Elle mise aussi sur le recrutement international, notamment pour les ingénieurs, et sur un programme de formation interne de 1 à 2 ans pour accompagner la croissance de chacun.
Pour la suite, JEMA veut stabiliser et continuer à investir dans la polyvalence et la formation.
« Soyez ouvert à ceux qui veulent apprendre, même s’ils n’ont pas encore toutes les compétences. Ce sont souvent eux qui font avancer l’entreprise. Et ne sous-estimez pas les travailleurs plus âgés : ils sont souvent un vrai soutien pour les jeunes. »
La pénurie de talents est une réalité qu’on ne peut pas ignorer. Mais des entreprises comme Galloo, Abog et JEMA prouvent qu’il existe toujours des façons créatives de trouver et de garder les bons profils. Une marque employeur forte, des journées de recrutement, une ouverture d’esprit, des formations internes… Oser sortir du cadre fait toute la différence.
Chez Accent, nous sommes prêts à avancer avec vous sur cette voie.