5 règles de base pour un été sans accident

Des étudiants jobistes, nous en avons. Beaucoup. Pas moins de 632 672 en 2023 pour être précis. 82 % d’entre eux sont engagés pour les mois de juillet, août et septembre. Une foule de potentiels enthousiastes et déterminés impatients de travailler au sein de nos entreprises.

Potentiels que nous devons, en tant qu’employeurs, gérer avec plus d’attention (sous-entendu : plus de sécurité). Car cet enthousiasme indomptable correspond aussi à une vulnérabilité accrue aux accidents du travail.

Pas illogique, si l’on considère que :

1. Les étudiants ont peu d’expérience du contexte professionnel et des risques qui y sont liés.
2. L’introduction et la formation pour les emplois de courte durée sont parfois insuffisants, surtout pendant les périodes chargées
3. L'assurance de nos débutants cache souvent une épaisse couche de timidité, d’inexpérience et de réserve.
    

Pouvoir évaluer et signaler correctement les situations dangereuses est loin d’être évident pour notre groupe de collègues le plus jeune.

 

5 règles de base pour un job d’étudiant en toute sécurité

Notre tâche en tant que collègue expérimenté, responsable ou professionnel des RH ? Cultiver, accompagner et façonner cet enthousiasme. Comment ? Avec ces 5 règles de base, vous garantissez un environnement sûr pour vos étudiants.

 

1. Informez, apprenez, introduisez

Quelle que soit la durée de l’emploi, les risques sont bien présents. Informer votre étudiant sur l’environnement de travail et prévoir une formation sur les risques liés à la sécurité dans certaines tâches sont des étapes indispensables. Une perte de temps ? Au contraire, pensez au temps que vous perdrez si votre étudiant jobiste est absent suite à un accident de travail.

 

2. Prévoyez des équipements de protection individuelle

Les chaussures, lunettes, vêtements et autres accessoires de sécurité assurent une sécurité personnelle supplémentaire dans le cadre de tâches spécifiques. Assurez-vous de toujours disposer des équipements adaptés à vos étudiants. Étape 2 ? Enseigner à vos étudiants comment utiliser correctement ce matériel. Car ce qui est évident pour les collaborateurs expérimentés l’est souvent beaucoup moins pour les étudiants inexpérimentés.

 

3. Vérifications multiples pour les situations dangereuses

En tant que responsable, effectuez régulièrement des contrôles sur les équipements de protection, leur utilisation correcte, les mesures de sécurité et identifiez les situations dangereuses. Planifiez ces contrôles de manière active et cohérente. C'est la seule façon de garantir que vous ne négligez rien.

 

4. Prévoyez un buddy pour vos étudiants jobistes

Désignez pour chaque étudiant jobiste un collègue expérimenté qui le guidera sur le lieu de travail. Le buddy soutient l'étudiant dans ses tâches, lui donne des conseils et le guide. La plus-value invisible ? Le fait d'enseigner à vos étudiants un sens aigu de la sécurité et de leur offrir une caisse de résonance accessible.

 

5. Adapter les conditions de travail

Les étudiants manquent de perspicacité dans un contexte de travail, là où nous, en tant que professionnels, y voyons déjà clair. En outre, ils ne sont souvent pas encore physiquement capables de faire face à la même charge de travail que les collaborateurs permanents. C'est tout simplement propre à leur âge et à leur stade de vie. Il est donc essentiel d'adapter la charge de travail et les conditions aux capacités des étudiants. De plus, sachez que certaines conditions de travail sont interdites pour les étudiants. Informez-vous correctement.

 

Besoin d'aide ?

Vous avez des questions sur ce qui est autorisé ou non ? Vous cherchez des conseils supplémentaires ? N’hésitez pas à contacter nos collègues qui font de ce thème leur mission personnelle : risk@accentjobs.be.