Jamais la pénurie de candidats ne s’est faite autant ressentir qu'aujourd'hui. L'année dernière, 373.047 postes vacants étaient publiés auprès du VDAB. Un chiffre record, d'autant plus que la population active flamande ne compte aujourd'hui que 193.000 demandeurs d'emploi actifs. Les entreprises qui cherchent aujourd'hui à remédier de manière créative à la pénurie de main-d'œuvre ont donc tout intérêt à se concentrer sur d'autres modes de recrutement.
L'occupation progressive, une solution pour les métiers en pénurie
13-04-2023
L'occupation progressive : une mesure d'incitation pour réintégrer les collaborateurs malades ou absents de longue durée dans le monde du travail. Nous avons rassemblé tout ce qu'il faut savoir pour recruter de nouveaux collaborateurs par le biais de l'occupation progressive.
L'occupation progressive : de quoi s’agit-il ?
L'occupation progressive est une forme d'emploi qui permet aux collaborateurs en incapacité de reprendre partiellement le travail. Ça leur permet de se réhabituer à travailler, mais à leur propre rythme. Les collaborateurs employés dans le cadre de l'occupation progressive conservent les allocations maladie qu'ils perçoivent de la caisse d'assurance maladie et perçoivent également un salaire pour le travail qu'ils effectuent. La somme de leur salaire et de leur allocation (réduite) est toujours supérieure au montant de l'allocation s'ils ne travaillaient pas.
Pourquoi est-il judicieux de miser sur l'occupation progressive ?
Pour les employeurs ouverts à d'autres formes d'afflux en réponse aux pénuries du marché du travail, l'occupation progressive peut ouvrir de nombreuses portes. Sur une population active de 3,8 millions de personnes, la Flandre compte 2,8 millions de salariés, 193.000 demandeurs d'emploi actifs et 800.000 personnes inactives. Plus de la moitié des inactifs sont des personnes en incapacité de longue durée : une part importante de personnes qui peuvent être remises sur le marché du travail, à condition que leur régime de travail, leur environnement de travail ou l'ensemble de leurs tâches soient adaptés. C’est possible par le biais de l'occupation progressive. Ainsi, ceux qui s'ouvrent à l'occupation progressive verront leur vivier de candidats potentiels s'accroître de manière significative.
Que se passe-t-il si le collaborateur rechute ?
Si un collaborateur rechute et retombe en incapacité pendant la période d'occupation progressive, l'employeur n'est pas tenu de payer le salaire garanti pendant une période de 20 semaines à compter du début de l'occupation. Dans ce cas, le travailleur a immédiatement recours à une prestation de sa mutuelle. Le risque financier pour les employeurs est donc très limité au cours des premiers mois d'occupation, qui constituent généralement la période la plus cruciale pour évaluer les chances de succès à long terme d'une collaboration.
Comment Accent soutient-il les employeurs en matière d'occupation progressive ?
Accent dispose d'une équipe spécialisée dans l'occupation progressive. Cette équipe se fait un plaisir de vous soutenir en vous conseillant sur toutes les questions pratiques, telles que l'élaboration d'un contrat de travail adapté, les primes en cas d'embauche permanente, la législation sociale, etc. En plus, elle vous met volontiers en contact avec des candidats désireux de réintégrer le marché du travail par le biais du système d'occupation progressive.
Vous souhaitez obtenir plus d'informations, de conseils ou d'orientations pratiques ? Si c'est le cas, veuillez contacter notre équipe à l'adresse activering@accentjobs.be.